L'illusionniste‏

Teint bronzé et costume sombre ,

Toujours présent, jamais dans l’ombre,

Voilà le nain, le nabot , le gnome,

Avec la prétention de se conduire en homme.

Le profil bourbonien plutôt que churchilien

Mais d’un de fin de race ô combien .

Pour paraître plus grand perché sur talonnettes ,

Au bon peuple débitant ses sornettes ,

Le roi des camelots vendant sa marchandise,

D’aberrations, d’inepties et sottises .

Le verbe haut et le geste assuré,

De l’Empereur lui-même ,il se croit héritier.

Il cause , il cause c’est tout ce qu’il sait faire,

Il croit qu’il sait mais en fait déblatère .

Il court , il vole , il s’agite,

De l’étranger visitant tous les sites,

Emmenant avec lui de triste histrions ,

Il fait visite au Pape, vantant sa religion.

Par amour , paraît-il, épouse un mannequin

Plus jeune de dix ans, au passé incertain .

Tout en lui est façade ,

Tout en lui est parade,

Il résonne aussi creux qu’un tambour,

Sa présidence semble être un calembour.

Accroché au pouvoir , pareil à une tique ,

Il conteste même jusqu’à la vie laïque.

Méprisant de la France les traditions acquises,

Le petit homme veut que tout aille à sa guise.

La censure est son arme et les médias s’y prêtent,

L’argent est son seul dieu , le pouvoir sa conquête .

Il agit en tyran, en absolu souverain,

Quels que soient les sujets , quel que soit le terrain.

C’est un danger public que cet energumène,

De son esprit malade naissent les pires chaînes.

Un jour viendra , c’est sûr , en dépit de certains,

Où l’espoir reviendra au peuple souverain.

Ernesto site orange.